Libéralisme ou protectionnisme ?

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Chers amis,
je vous signale l'adresse internet d'articles  intéressants sur les questions économiques touchant au choix du  libéralisme ou du protectionnisme ( article de Jacques Sapir, critiques de cet article et réponses de J. Sapir) :

http://www.monde-diplomatique.fr/2009/03/SAPIR/16882
http://blog.mondediplo.net/2009-03-31-Protectionnisme-libres-echanges

Cordialement
Georges Fandos 
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S
<br /> <br /> <br /> « VERS UN NOUVEL ORDRE MONDIAL »…                    <br /> <br /> <br /> Le sommet du G20 du 3/04/09 semble être un moment historique. Si l’ensemble des décisions annoncées sont suivies de réalisations, je pense que nous finirons par parler de l’avant et de l’après G20 de 2009.<br /> Citons juste le point 2 de la déclaration finale : « …la prospérité est indivisible ; la croissance, pour être durable, doit être partagée »…<br /> Suivent  28 points qui développent,<br /> à la fois le principe du « partage » avec les prêts aux banques de développement et la vente d’or par le FMI pour venir en aide aux pays les plus pauvres,  <br /> que le principe du « durable »  avec les technologies propres peu productrices de C02. *1<br /> <br /> Mais, je pense utile d’insister sur deux points :<br /> <br /> Le « modèle performance-jouissance » *2 qui caractérise l’état actuel de notre système économique mondial<br /> et le protectionnisme.<br /> <br /> Le modèle « performance-jouissance » :<br /> <br /> Au « toujours plus espéré des consommateurs doit répondre le toujours plus exigé des travailleurs » .<br /> Il y a bien longtemps que j’explique à mes élèves que la flexibilité du travail est en grande partie la conséquence directe de l’extrème variabilité de nos choix d’achat en tant que consommateurs. Vous trouverez tous maints exemples en la matière : mes parents ont acheté la même marque de café quasiment toute leur vie, il est donc facile d’y voir la régularité des ventes et des fabrications que cela pouvait générer en aval dans l’entreprise de café.<br /> <br /> Ajoutons à cela le fait que notre jeunesse apprend le dur passe –temps des courses et des achats bien avant d’apprendre celui de producteur d’un bien ou d’un service quelconque ; une partie des jeunes s’imaginant même, dans un premier temps, que l’on crée autant de monnaie que l’on veut, c’est vous dire si la première entreprise qu’ils vont adorer, c’est la banque !<br /> <br /> Et le pli du toujours plus est tellement bien pris que tous les efforts, réels ou bidons, en matière de produits plus diététiques, plus écologiques, plus équitables, plus éthiques, plus….. creusent toujours le même sillon.<br /> Mais quand donc, allons nous cesser de produire et de consommer des livres que nous ne lisons pas, des films que nous visionnons une seule fois,  des meubles IKEA que nous entassons chez nous,  des habits que…. etc, je parle bien évidemment des pays du G7 ( sans la Russie) ou des classes aisées et moyennes dans les pays du G20.<br /> Ces fameuses classes moyennes sont encensées par les marchands du monde entier parce qu’elles sont censées assurer la survie du mode de production capitaliste du  « toujours plus ».<br /> <br /> Cela étant dit, «le nouvel ordre économique mondial » c’est déjà plus de performance pour produire et plus de jouissance à consommer pour les travailleurs des pays émergents ou en développement, mais aussi moins de performance-jouissance pour nous, les pays riches étant entré en décroissance depuis quelques mois.<br /> <br /> <br />                                                                             <br /> <br /> Une très grande majorité d’études scientifiques  montrent en effet que nous bûtons sur les limites géographiques, énergétiques et bio-physiques de la planête *3.  Cette limite à l’activité économique, une combinaison de 3 éléments (changement climatique, biodiversité et pollution chimique) devrait accoucher d’une nouvel ordre, d’une nouveau partage des richesses matéri
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